Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

issy les moulineaux - Page 11

  • DANS LE CREUX DE L’OREILLE DE VANVES ET D’AILLEURS

    JULIE LESCAUT : TF1 va mettre un point final à la série TV Julie Lescaut après une centaine d'épisodes et plus de vingt ans à l'antenne. Véronique Genest tourne actuellement les deux derniers épisodes de Julie Lescaut, la série de TF1 produite par GTM Production qui avait trouvé un coin idéal à Vanves pour ses bureaux et ses tournages. Le premier épisode de cette série TV avait été tourné à Vanves durant l’été 1992 puisque la société de production s’était installé dans les locaux de DEF Incendie,  à l’emplacement de l’immeuble neuf construit récemment avec le magasin Bio C Bon au rez de chaussée place de la République,  qui servaient de décor pour le commissariat. Beaucoup de vanvéens avaient joué les figurants dans les premiers épisodes que diffusent actuellement TV Breizth et d’autres chaînes de la TNT, occasion de revoir Vanves d’il y a 20 ans et quelques personnages vanvéens qui ont disparus ou voguent sous d’autres cieux. L’été dernier avait vu la disparition de Mouss Diouf, l’ex-inspecteur N’Guma  qui a fréquenté les cafés-restaurants du Centre Ancien lorsque cette série télévisée était tournée à Vanves. Beaucoup de commerçants et de figurants vanvéens avaient eu l’occasion de rencontrer et de parler avec cet acteur qui aimait les gens. Si Didier Morin (1992-1995) avait accepté de recevoir cette équipe de tournage, pour l’image de Vanves que pourrair réfléter cette série TV de TF1 qui rivalisait alors avec Navarro,  Guy Janvier (1995-2001) a joué les indifférents, et  Bernard Gauducheau (2001- …)  s’en est débarassé avec un argument imparrable : Les nuisances du tournage. Mais il est vrai que les commerçants du quartier avaient tellement fait d’efforts pour les accueillir (à des heures impossible…pour ceux qui ne veulent pas faire d’affaires) que la société de production avait dû affrêter une cantine spécialisée installée grâce à l’autorisation de la ville, à l’entrée du parc F.Pic. Et puis, il était plus intéressant de construire un immeuble d’habitation à la place de  ce faux commissariat…qui a bien rendu des services…bien au-delà de la série TV.  

     

    RETRAITES : La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a rejeté hier matin la proposition de loi visant à lutter contre la précarité des personnes percevant le minimum vieillesse, déposé par Isabelle Debré, Sénatrice des Hauts-de-Seine, Vice-présidente de la commission des affaires sociales, membre du Conseil d’Orientation des Retraites. Ce texte avait  pour objet d’autoriser les titulaires du minimum vieillesse à cumuler, dans la limite d’1,2 smic pour les personnes seules et de 1,8 smic pour les couples, l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou l’allocation supplémentaire vieillesse (ASV) avec des revenus générés par la reprise d’activités, ce que ne permet pas la législation actuelle. « Une fois encore, ce sont les plus fragiles que l’on pénalise pour des raisons purement dogmatiques. Ma proposition de loi ouvre un droit pour tous les retraités modestes et c’est ce droit de sortir de la précarité qui leur est aujourd’hui refusé » a t-elle déclaré en ajoutant que « la gauche a totalement perdu le sens des réalités et ignore tout de la grande pauvreté qu’affrontent nombre de nos concitoyens ». Elle forme néanmoins le souhait que « l’Assemblée nationale comprenne bien l’intérêt d’accorder aux plus modestes un droit dont bénéficient déjà les retraités du privé et ceux du public et s’engage pleinement dans la démarche initiée par le gouvernement dans le cadre de la grande conférence nationale de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale ».

     

    SIEGE : Le siége du Conseil Régional d’Ile de France pourrait se rapprocher de Vanves en s’installant peut être à Issy les Moulineaux à la tête du pont d’Issy où sont prévus tours. C’est en tous les cas l’un des sept  sites  sur 24 pré-sélectionnés, tous situés dans le Grand Paris dont 5 dans Paris même, qui ont été retenus pour regrouper l’ensemble des locaux de la Région  à la suite d’une étude confiée par l’exécutif régional à la société « Stratégie & Corps » : Austerlitz Sud ( Paris 13ème), DUO ( Paris 13ème ), Corne Ouest ( Paris 15ème ), Clichy Batignolles ( Paris 17ème ),  Pont d'Issy ( Issy-les-Moulineaux), Parc du Millénaire ( Paris 19ème / Aubervilliers), Ivry Confluence ( Ivry-sur-Seine). Le groupe UDI auquel appartient Bernard Gauducheau a été le premier à réagir, par la voix de son président L.Lafon, maire de Vincennes : « Il y a un an déjà, nous avions obtenu de la Région qu’elle méne une étude sur l’implantation de ses nouveaux  locaux dans l’ensemble des départements franciliens, et pas seulement à Paris. L’annonce faîte par Jean Paul Huchon sur les sites sélectionnés ne peut donc que nous décevoir…Alors que l’exécutif régional se vante de vouloir réduire les inégalités territoriales et réaliser des économies, il peine à proposer des implantations hors Paris Intra-Muros, c’est un comble. Attentif à un réaménagement équilibré du territoire francilien, et conscient des économies qu’une implantation hors Paris permettrait de réaliser, le groupe UDI appelle de ses vœux une nouvelle implantation du conseil régional en proche couronne, à une distance raisonnable du domicile des agents régionaux ». A Issy ce serait pas mal !

  • VANVES A PERDU L’UN DES SIENS : Le pére François du Plessis

    Une personnalité de Vanves est décédée le 6 Mars dernier à l’âge de 93 ans,  dont le nom ne dit rien à la plupart des vanvéens, car peu l’ont connu parmi la nouvelle génération,  sauf parmi les plus anciens de Vanves, et dans les communaués chrétiennes et religieuses : le pére François du Plessis qui a vécut longtemps du côté de la rue Yol dans la première partie de sa retraite, et marqué des générations de vanvéens et d’isséens. Une cérémonie eucharistique d’à Dieu se déroulera samedi prochain à 10H à Notre-Dame des Pauvres  à Issy les Moulineaux où il fut le premier responsable de cette communauté chrétienne de 1955 à 1973

     

    Ordonné prêtre en 1943, François du Plessis était un homme d'écoute et d'ouverture. « Disponible pour chaque appel, il se montrait étonnamment capable d'y répondre, ignorant langue de bois et tout conformisme. Sa vie a ressemblé à un roman de cape et d'épée : aumônier d'un Chantier de la Jeunesse de Vichy ou d'un maquis de la Résistance, professeur de séminaire, vicaire dans des quartiers populaires, à la fois ouvrier-ajusteur et premier « curé » de son église de quartier « Notre Dame des Pauvres »… il a également été visiteur de prison pendant vingt ans. Ses luttes pour un monde plus fraternel ont toujours été soutenues par une foi vive et, quand il parlait de spiritualité ou de religion, on percevait derrière son propos l'authenticité et le vécu. C'est pour cela qu'on l'écoutait ou qu'on le lisait toujours avec intérêt » témoignent ceux qui l’ont connu. Un prêtre haut en couleur qui ne laissait pas indifférent, accusé dans les années 68 d’entretenir la flamme révolutionnaire des jeunes lycéens de Michelet par les élus de Vanves et les autorités du lycée, avec l’aumonier d’alors, le pére Froissard. Il avait raconté sa vie dans un livre d’entretien avec son ami Jean-Robert Quéro qu’il avait présenté chez les  Sœurs Bénédictnes de Vanves en Juin 2007 où il avait retrouvé les anciens de Notre Dame desPauvres, de l’Arbousier, d’Arés et de tous ceux dont la vie avait croisé son chemin. Il avait pris le temps de s'interroger dans ce livre, sur tout ce qui a marqué et compté dans sa vie. Dans la première partie, « Parcours de ma vie », il évoque les temps forts d'une existence menée tambour battant, sans un seul jour de repos. Des anecdotes savoureuses, des péripéties cocasses, des luttes toujours difficiles, des épreuves mais aussi des joies pour ce prêtre hors norme. Dans la deuxième partie, « Chemin de vie », l'action fait place à la réflexion qui l'a toujours sous-tendue. Naturellement il évoque les sacrements et leur symbolique, la foi, point central de sa vie, avant de faire part de son point de vue sur les perspectives de l'Église catholique. Et beaucoup appréciait ses commentaires quotidiens d’évangiles du jour qu’il envoyait via Internet, ou ses témoignages qu’il rapportait comme celui-là, tout à fait d’actualité à la veille de la semaine Sainte qui ménera à Pâques alors que l’église a un nouveau Pape venu du sud.  

     

    Baptême d’un ami.

     

    « Au jour de Pâques, dans toutes les Eglises chrétiennes, on célèbre des baptêmes. Le texte ci-dessous ma paraît particulièrement important à relire et méditer. En 1945, avant d’être, sur l’ordre d’Hitler, pendu comme résistant, Dietrich Bonhöffer, pasteur protestant, écrivait à un ami qui allait être baptisé la lettre ci-dessous qui rejoint la même constatation ; ce ne sont plus de paroles d’église dont le monde a besoin, ni de réorganisation de ces mêmes églises, mais de la prière et des actes des chrétiens » écrivait dans l’introdiction le pére François du Plessis.

     

    « Ami, Aujourd’hui tu reçois le baptême chrétien.

    On prononcera sur toi les grandes paroles anciennes de la Révélation chrétienne et l’on accomplira en toi le commandement du Christ sans que tu n’y comprennes rien. Nous-mêmes aussi nous devons recommencer à comprendre.

    Les notions de réconciliation et de rédemption, de reconnaissance et d’Esprit saint, d’amour de l’ennemi, de croix et de résurrection, de vie en Christ et d’imitation de Jésus-Christ sont devenues si difficiles et si lointaines que c’est à peine si nous osons encore en parler. Nous soupçonnons un souffle nouveau et bouleversant dans les paroles et les actions traditionnelles, sans pouvoir encore le saisir et l’exprimer. C’est notre propre faute.

    Notre Eglise, qui n’a lutté, pendant ces années, que pour se maintenir en vie, comme si elle était son propre but, est incapable d’être la porteuse de la Parole réconciliatrice et rédemptrice pour les hommes et le monde. C’est pourquoi les paroles anciennes doivent s’effacer ; la vie chrétienne ne peut avoir aujourd’hui que deux aspects : la prière et l’action pour les hommes, selon la justice.

    Toute pensée, toute parole et toute et toute organisation, dans le domaine du christianisme, doivent renaître à partir de cette prière et de cette action.

    Quand tu seras adulte, le visage de l’Eglise aura changé. Sa refonte n’est pas terminée, et chaque essai de la doter prématurément d’une puissance organisatrice accrue ne peut que retarder sa conversion et sa purification.

    Ce n’est pas à nous de prédire le jour -mais ce jour viendra -où des hommes seront appelés de nouveau à prononcer la Parole de Dieu de telle façon que le monde en sera transformé et renouvelé. Ce sera un langage nouveau, peut-être tout à fait a-religieux, mais libérateur et rédempteur, comme celui du Christ ; les hommes en seront épouvantés et néanmoins, vaincus par son pouvoir ; ce sera le langage d’une justice et d’une vérité nouvelles, qui annoncera la réconciliation de Dieu avec les hommes et l’approche de son royaume. « Ce sera pour moi un sujet de joie, de louange et de gloire auprès de toutes les nations de la terre, qui apprendront tout le bien que je vais leur faire et qui seront étonnées et stupéfaites de tout le bonheur et de toute la prospérité que je vais leur accorder » (Jér. 33, 9). Jusqu’à ce jour, la vie des chrétiens sera silencieuse et cachée ; mais il y aura des hommes qui prieront, agiront avec justice et attendront le temps de Dieu. Puisses-tu être de ceux-là et puisse-t-on dire de toi : « La voie des justes est comme la lumière brillante, dont l’éclat augmente jusqu’à ce que le

    jour soit dans sa splendeur » (Prov. 4, 18).

     

    Dietrich Bonhöffer † 1945

  • LES NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES A VANVES : La Mairie demande une dérogation pour l’appliquer à la Rentrée 2014

    Le conseil Municipal qui se réunit Mercredi en fin d’après midi demandera une dérogation pour appliquer à partir de la Rentrée (de Septembre) 2014 et non 2013, la réforme des rythmes scolaires : « Il y a une tendance des villes à penser 2014 serait mieux approprié. Mais on ne va pas attendre de savoir quand. Nos services y travaillent avec l’inspectrice,  sur plusieurs hypothéses : Mercredi ou Samedi. La majorité va vers le mercredi matin. Mais nous ferons une consultation avant de prendre une décision » réponduait Marie Françoise Goloubtzoff, maire adjoint chargée des écoles, lors d’une réunion publique de quartier en Décembre dernier.  Ce conseil municipal se déroule à un moment où  le décret sur les rythmes scolaires, vient d’être publié au Journal officiel. Il  prévoit que l’organisation de la semaine scolaire sera fixée par le directeur académique de l’éducation nationale pour une durée de trois ans sur proposition des élus locaux et du conseil d’école. Un fonds spécifique d’aide aux communes accompagnera cette réforme. Mais ce fonds n’est pas pérenne. Les changements de rythmes scolaires impliqueront l’organisation, notamment par les municipalités, d’activités périscolaires supplémentaires, et un surcoût pour les transports scolaires. Et c’est là que le bat blesse !

     

    Les élus locaux, comme à Vanves, sont très critique vu les conséquences financière d’une telle réforme qui risque d’affecter durablement les finances déjà fragiles des collectivités locales comme l’a constaté l’Association des Maires de France. « Il en coûtera en moyenne 150 € par enfant et par an, soit 600 M€ en année pleine (personnel encadrant, activités péri-scolaires, rammasages scolaires etc…) » selon les associations d’élus qui ont constatée que face à cela « le Premier ministe s’est contenté d’annoncer une prise en charge de 50 € par an » pouvant être portée « à 90 € dans les communes les plus en difficulté (entendre les communes gérées par la gauche )» ajoute le président UMP de l’Association des Maires Altoséquanais  (AM92), Jacques Gautier, Sénateur maire de Garches. « Encore faut il préciser que les communes qui ne se plieraient pas suffisamment vite et n’organiseraient la semaine de 4 jours et demi qu’en 2014, se verraient privés de cette aide ». Plusieurs associations d’élus ont commencé à demander le maintien, au-delà de la rentrée de septembre 2013, de l’aide de l’État prévue pour compenser partiellement le surcoût pour les collectivités du retour à la semaine de 4,5 jours en primaire. « Le fonds d’aide de 250 M€ doit être pérennisé car les dépenses induites par la réforme seront durables » 

     

    Ainsi pour une commune  comme la nôtre, il faut s’attendre à 1 à 2 points d’impôt supplémentaire soit plus de 300 000 €, voire 500 000 € pour certaines,  mais aussi des problèmes d’organisations entre écoles qui n’accueillent pas des centres de loisirs et celles qui en hébergent, sans parler du recrutement de nouveaux animateurs : « Les élus sont tous conscient qu’au-delà des 4 jours et demi, c’est le raccourcissement d’une heure à une heure et de demi de la journée des enseignants qui va obliger les villes à prendre en charge les enfants avec les animateurs municipaux. Rien n’a encore été précisé sur la formation de ces animateurs, et du nombre d’enfants qu’ils pourront encadrer (une classe pour un ensrignant ou yn animateur 8 enfants comme dans les centres de loisirs » s’interroge le Président de l’AM92.  « 100 personnes s’occupent des enfants et des jeunes dans les centres de loisirs. Des animateurs considérés comme des professionnels  qui prennent en charge les enfants plus longtemps maintenant que les enseignants. Des personnes sur lesquels on doit être exigeant. Et on ne parle pas assez  d’eux. Il y a encore une dimension qui n’a pas été prise en compte avec ses animateurs » notait d’aileurs Bernard Gauducheau.

     

    En attendant, les Conseils d’écoles de Vanves comme des communes riveraines de couleurs politiques différentes seront consultés avec des fortunes diverses. A Issy les Moulineaux, André Santini (UDI) qui a entamé une réflexion sur les rythmes scolaires depuis plus d’un an, pousse à sa mise en place dés la Rentrée 2013. Mais voilà, il a décidé de consulter tous les conseils d’école. Et le choix des enseignants qui sont contre cette réforme, risque de reporter son application à 2014. A Clamart le résultat risque d’être le même mais pour une autre raison : le parti socialiste avec ses groupes parlementaires font une très forte pression sur les maires socialistes pour qu’ils appliquent cette réforme dés la Rentrée 2013. Ce qui est le cas à Clamart, où son sénateur maire PS, Philippe Kaltenbach qui n’est pas très favorable à cette réforme, a décidé de consulter tous les conseils d’école. Ainsi il est à peu prés sûr,  que sa mise en  place sera reportée à la Rentrée 2014 à Clamart. Quant à Paris, tous les enseignants sont contre, comme l’ont montré les manifestations et les gréves de ces derniers jours : « Généralement les manifestations d’enseignants se terminent devant le Ministére de l’Education Nationale. Maintenant c’est place de l’hôtel de Ville sous les fenêtres de Bertrand Delanoë » expliquait un enseignant de Vanves.